Face au deuil et à la mort

Être confronté au deuil est souvent un moment déchirant, de souffrance et de chagrin…
Une des pertes les plus douloureuses est évidemment le départ d’un être cher.

Face au deuil, face à la mort

Il y a des étapes pour faire son deuil, comme on dit communément. Mais il n’y a pas de formule magique, de raccourci qui nous éviterait la souffrance, d’autant plus que nous sommes tous différents, et que nous réagissons chacun de manière personnelle.

Ainsi, chacun a sa façon de se confronter à la perte et à la la mort. Il n’y a pas non plus de sentiments qui seraient plus appropriés, qu’il soient violents ou au contraire vides de tout.

Le deuil n’est pas exclusivement lié à la mort, il peut aussi concerner une séparation, un divorce, la perte d’un emploi, un départ en retraite, mais aussi la perte d’un animal, l’expulsion d’un logement, la fin d’un projet, etc.

Hors de la temporalité et des normes, le deuil prend autant de temps que nécessaire. Faire son deuil, c’est accepter la perte, faire face à la douleur, tout en continuant le cours de son existence…

Les étapes du deuil

Bien que le cheminement à travers le deuil soit différent pour chacun de nous, surmonter un deuil demande du temps. Personne d’autre ne vivra la même expérience de deuil que vous. Ces étapes ne se font pas forcément de façon linéaire, mais très souvent s’articulent les unes aux autres, s’ajoutent, se dissolvent, pour pouvoir s’apaiser.

  • Le choc
  • Le déni
  • La colère
  • La dépression et la tristesse
  • La résignation
  • L’acceptation
  • La reconstruction

Les différents deuils

Là et encore dans beaucoup d’épreuves de la vie, si le choc, le chagrin sont restés enfouis, non expulsés, ils se perpétuent dans l’histoire familiale. Souvent, ils se manifestent sans raison apparente par des troubles sur les générations qui suivent. Un mal être difficile à exprimer.

On peut être confronté à différents deuils :

LE DEUIL

La perte d’un être cher, parent, conjoint, enfant, ami, collègue de travail ou de loisir… Mais le deuil n’est pas exclusivement lié à la mort, il peut aussi concerner une séparation, un divorce, la perte d’un emploi, un départ en retraite, et aussi la perte d’un animal, l’expulsion d’un logement, la fin d’un projet, etc.

LE DEUIL NON FAIT

Lors d’un décès qui ne se passe « pas si mal », du moins en apparence, que l’on vit d’une certaine manière comme anesthésié, sans mots.

Et puis une autre mort survient dans notre entourage, et le déclic se fait, la souffrance du premier deuil nous percute de manière fulgurante. Une douleur coincée en nous depuis plus ou moins longtemps, pouvant aller jusqu’à nous empêcher de vivre notre propre vie.

L’ACCIDENT

L’accident est toujours brutal quant à son aspect imprévisible. En lien transgénérationnel, il peut aussi se perpétuer dans l’inconscient de la lignée familiale.

LE SUICIDE

d’un proche, d’un ami, d’une connaissance. Avec la culpabilité qui peut se trouver là, ajoutant une douleur à la douleur première.

LA MORT HONTEUSE

Comme les personnes décédées à la suite du sida, de la drogue ou de l’alcool, avec ce sentiment de honte pour les proches.

LA MORT LIBÉRATRICE

Difficile à envisager, pourtant cela arrive dans des familles. Notamment lorsque dans un couple, il y règne la violence et que la personne violente décède. La victime peut y trouver une forme de soulagement. Ou que dire des parents violents, dont les enfants ne souhaitent que la mort, et qu’elle arrive. Comment dans ce cas faire son deuil ?

L’AVORTEMENT

Tabou, il soulève bon nombre de questionnements, de jugements, amenant conflits, incompréhensions. Au sein d’un couple, enfant non voulu, ou pas encore le moment, comment et qui prend la décision de cet acte ?
Cette décision peut des années plus tard s’exprimer en dépression inexpliquée.
Avorter à la suite d’un viol est une double épreuve extrêmement violente, auxquelles se rajoute souvent la honte.

LA FAUSSE COUCHE

Jusque récemment, minimisée dans la sphère familiale, le couple…
Et encore aujourd’hui, il semble qu’elle ne soit pas toujours bien accompagnée dans ce qui peut se vivre à travers cette épreuve.

Mon travail avec vous…

Mon travail est d’aider à « accoucher » d’un deuil qui peut rester bloqué à l’intérieur de soi.
Qui peut amener divers troubles tant psychiques, que corporels et bien sûr émotionnels.

Se retrouver face à soi-même n’est pas simple.

Nous sommes habitués, à être d’une certaine façon « sur protégé » avec les inconvénients qui peuvent nous rattraper de manière soudaine et inattendue.

Être avec vous, en présence, en conscience… Je vous accompagne dans ce processus là où vous en êtes.

C’est une véritable implication, un travail sur mesure : vous amener à être dans la confiance, pour aller puiser dans votre inconscient, véritable réservoir de ressources et de mémoires, qui peut aider à la guérison.

Pour naître, renaitre à nouveau.

Cela vous ramène à votre propre vie, et à la notion de vide, de solitude qui peut se trouver là.

Mon expérience d’un chemin de vie singulier et ce depuis mon plus jeune âge, me donne aujourd’hui une certaine légitimité à être avec vous. Loin des discours de compassion vide de sens.

Le deuil vient nous parler de notre relation avec la mort que nous n’osons pas voir.

Même si le travail du deuil se fait dans l’inconscient, il importe de le faire avec conscience.

Le fait d’avoir vécu un deuil ne veut pas dire qu’on est capable d’aider l’autre, il faut pour cela avoir fait un vrai travail sur soi en tant que thérapeute.

C’est un véritable acte d’amour que de faire face à son deuil.

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